Fumier (04/2012 - Robert)

Bien choisir son fumier

Le fumier apporte les éléments nécessaires au développement de la plante.

On y trouve de l’azote, du phosphore et de la potasse, et ce en quantité variable selon le fumier utilisé. Tout dépend donc des besoins de votre jardin.

L’azote est nécessaire au développement de la plante en favorisant sa végétation, toutefois un excès d’azote rend la plante plus sensible aux maladies et à son environnement (plus de pucerons).

Quant au phosphore, il est nécessaire au développement des fleurs, des fruits et des graines. De plus, cet élément renforce aussi les racines. Aucun surdosage au phosphore ne peut nuire aux plantes.

Enfin, la potasse participe au développement des fleurs et des fruits et augmente la résistance des tiges et des branches, mais en excès, la potasse peut altérer le goût des fruits.

Le choix de votre fumier se fera en fonction des quantités relatives de potasse, de phosphate et de nitrate que vous souhaitez apporter à votre jardin (Tableau 1). Dans tous les cas, le fumier a une action lente.

Fumier

Composter le fumier

Une fois votre fumier choisi, il devra être préalablement composté avant utilisation ; s’il était enfoui sous terre tel quel, la fermentation du fumier frais dégagerait des substances toxiques pour les racines des plantes.

Quel que soit le fumier utilisé, il s’agit d’être attentif à la façon dont il va être travaillé. En effet, celui-ci est un réservoir de mauvaises graines et de germes pathogènes qu’il faut détruire.

Comment ? Simplement en aérant ce fumier et en le complétant avec d’autres déchets organiques, c’est à dire en le compostant sur une période assez longue. Si ce compostage est bien mené, la température du tas de compost montera à plus de 60°C. Cette température sera fatale à tous les indésirables.

Bien aérer le compost est la clé de la réussite : le tas ne doit donc être pas trop important pour que l’air y circule bien, l’humidité doit y être constante et équilibrée. Ainsi, la fermentation aérobie sera parfaite. D’autre part, il faut que le tas soit trapu pour que l’activité des micro-organismes puisse élever la température et détruire les graines et les germes pathogènes.

Enfin, sachez qu’il est très appréciable de pouvoir récupérer gratuitement du fumier quel qu’il soit, car celui-ci apportera de l’humus à votre jardin et retiendra l’eau. En fonction des récoltes, il faudra aussi apporter un engrais biologique complémentaire.

Date de dernière mise à jour : 22/08/2024