Une fois votre fumier choisi, il devra être préalablement composté avant utilisation ; s’il était enfoui sous terre tel quel, la fermentation du fumier frais dégagerait des substances toxiques pour les racines des plantes.
Quel que soit le fumier utilisé, il s’agit d’être attentif à la façon dont il va être travaillé. En effet, celui-ci est un réservoir de mauvaises graines et de germes pathogènes qu’il faut détruire.
Comment ? Simplement en aérant ce fumier et en le complétant avec d’autres déchets organiques, c’est à dire en le compostant sur une période assez longue. Si ce compostage est bien mené, la température du tas de compost montera à plus de 60°C. Cette température sera fatale à tous les indésirables.
Bien aérer le compost est la clé de la réussite : le tas ne doit donc être pas trop important pour que l’air y circule bien, l’humidité doit y être constante et équilibrée. Ainsi, la fermentation aérobie sera parfaite. D’autre part, il faut que le tas soit trapu pour que l’activité des micro-organismes puisse élever la température et détruire les graines et les germes pathogènes.
Enfin, sachez qu’il est très appréciable de pouvoir récupérer gratuitement du fumier quel qu’il soit, car celui-ci apportera de l’humus à votre jardin et retiendra l’eau. En fonction des récoltes, il faudra aussi apporter un engrais biologique complémentaire.