Pissenlit (03/2015 - Robert)

C’est le seul légume à porter autant de noms ou de surnoms en fonction des régions. On l'appelle : dent de lion, laitue bédane, chopine, dent de chien et encore bien d’autres… Cela prouve que le pissenlit pousse dans toutes les régions.

Au temps du moyen âge, ce dernier était abandonné dans les pâtures par les seigneurs pour permettre aux paysans de manger un peu d’herbe sauvage.

Dans les siècles qui ont suivi, seul le pissenlit et la doucette, appelée mâche, ont continué d’être cueillis jusqu’à nos jours. On dit "on va aux pissenlits", comme "on va aux champignons".

C’est seulement au XXe siècle que les horticulteurs travaillent d’arrache-pied pour améliorer ses qualités gustatives. En 1869, Vilmorin fait apparaître le pissenlit amélioré.

Toujours disponible en jardinerie, le pissenlit, pour développer sa racine pivotante, a besoin d’un sol bien ameubli et frais.

Le semis se fera de mars à fin juin directement en place. Par la suite il faudra les éclaircir tous les quinze centimètres.

Pour couper l’amertume, le blanchissement est nécessaire.

Je ne me suis jamais lancé dans sa culture et je pense qu’il est préférable de le cueillir tout jeune dans les près non traités aux engrais chimiques.

Quant aux fleurs qui ne peuvent passer inaperçues, elles sont une richesse pour les butineurs. La fleur de pissenlit n’est pas une fleur mais un bouquet de fleurs situées sur le sommet d’un capitule.

Nous voyons bien sur l’image ci-dessous le capitule qui laisse échapper au vent toutes ses aigrettes.

Pissenlit

Date de dernière mise à jour : 22/08/2024