Le noyer est originaire d’Eurasie mais bien connu partout en Europe et dans le monde entier.
Cette culture est très développée dans notre région où sont cultivées différentes variétés : la Mayette ; la Franquette ; la Marlot ; la Gros Jean. Toutes ces variétés sont protégées par une A.O.C. de Grenoble depuis 1938. Le Périgord détient aussi une A.O.C. depuis 2004 pour certaines variétés.
Le noyer a un développement relativement rapide, il peut atteindre vingt mètres de haut.
Ses feuilles simples assez grandes apparaissent les dernières au printemps, les fleurs mâles sont regroupées en chatons et les fleurs femelles par paires sur les bouts des ramures. Le fruit, avant de s’appeler noix, se nomme drupe.
La pollinisation se fait uniquement par le vent, l’odeur de la noix ne convient pas aux butineurs.
Le noyer doit être planté dans un endroit bien libre sur le pourtour, son développement est aussi important en largeur quand hauteur. Il sera conduit avec habilité pour avoir un développement harmonieux et aéré en même temps.
Sa durée de production est d’environ quatre-vingts ans, il peut vivre 300 ans. Après sa durée de production, il peut devenir un bois très recherché et cher pour l’ébénisterie.
Le noyer n’a pas du tout la même vie chez un particulier : très souvent, il sert à faire de l’ombre.
Ses feuilles ne sont pas gardées pour faire du compost ou du paillage car elles ont une teneur en tanin beaucoup trop importante.
Le noyer, chez le particulier, ne se taille pas, il faut seulement supprimer les branches mortes.
La graine est semée pour produire des porte-greffes qui seront greffés (voir le schéma suivant) et ensuite mis en pleine terre.
