C’est le genre d’exclamation qui nous vient face à une plante infestée de pucerons, qu’ils soient verts ou noirs, ils sont hélas toujours aussi envahissants.
Restons calme et prenons le problème à fond. Deux genres de pucerons bien différents existent : le puceron aptère et le puceron ailé.
Les variétés que l’on croise souvent dans nos jardins ou vergers sont le puceron noir de la fève et différentes solanacées, le puceron lanigère avec son aspect cotonneux, le puceron jaune, le puceron cendré, souvent rencontré sur les cerisiers ou les pruniers, et le puceron des racines (il provoque souvent la mort subite des salades en serre).
Le cycle de vie du puceron peut se dérouler sur une seule et même plante. Les oeufs pondus à la fin de l’été hivernent et donnent naissance au printemps à des femelles aptères appelées fondatrices. Il s’en suit alors une succession de générations aptères et ailées au printemps et en été. Les pucerons sont dotés d’une capacité de multiplication très élevée. La reproduction peut se passer de deux manières : la reproduction par voie sexuée et la reproduction par parthénogenèse.
Le puceron est un insecte piqueur-suceur, il se nourrit de la sève prélevée sur les feuilles et les jeunes pousses. Sa digestion, très riche en sucre, forme un miellat très apprécié des fourmis mais ce miellat se transforme aussi en fumagine, champignon de couleur noire, qui réduit la respiration de la plante et l’asphyxie.